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II : Création d’une exposition permanente sur l’Occupation

Après leur passage par l’accueil-billetterie, les visiteurs démarreront leur expérience de visite dans le bâtiment Carpentier (du nom de son architecte). Ils découvriront un espace scénographié exposant le contexte historique du parcours qui leur est proposé.

Les objets mis en scène et accompagnés de dispositifs narratifs (physiques ou numériques) immergeront les visiteurs à Sainte-Mère-Église entre mai 1940 et juin 1944 alors occupée, et raconteront la vie des civils dans ce contexte d’asphyxie des libertés.

Ce pavillon accueillera également 2 salles permettront aux médiateurs d’accueillir les groupes en visite guidée.

La scénographie s’organise autour de 3 séquences :

Séquence 1 : L’occupation allemande

  • A partir de juillet 1940, les Allemands contrôlent le paisible canton de Sainte-Mère-Église sur lequel ils imposent brusquement une discipline fondée sur le contrôle tant militaire qu’administratif, restreignant la liberté des civils et bouleversant leur quotidien. Le rapport de domination s’incarne par une oppression constante sur les civils. Sainte-Mère-Église isolée est alors plongée dans l’ombre et la vie rythmée par les couvre-feux et le bruit des bottes des troupes allemandes. Par une atmosphère sévère, la scénographie évoquera les sentiments mêlés de peur, de contrainte et de restriction instaurés par les Allemands.

Séquence 2 : La vie civile

  • Après une rupture brutale du quotidien, la vie se réorganise pour les habitants durant les quatre années d’occupation. À partir de 1942, certains sont réquisitionnés pour le travail forcé servant à l’effort de guerre allemand, auquel les plus téméraires se soustrairont prenant le risque de leur déportation. Sous le joug allemand, de nouveaux comportements apparaissent chez les civils opprimés, entre accommodation, indifférence, rejet et résistance. Avec plus ou moins de désobéissance, cette coopération forcée sera racontée à travers les nombreux objets et effets personnels témoignant de vie civile.

Séquence 3 : La résistance organisée

  • Les réquisitions, les défaites de l’Allemagne, les rumeurs d’un débarquement allié, l’accélération fin 1943 – début 1944 de la répression allemande suscite une amplification du rejet de la domination allemande chez les civils. Ils s’engagent plus intensément dans la résistance en multipliant les actes de sabotage et de destruction stratégiques et constituent un véritable réseau de communication ayant rendu possible le débarquement des alliés.

Rendant honneur à leur audace et à leur courage, la scénographie traduira l’espoir et la détermination qui souleva les résistants, acteurs incontournables de la libération.

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