Le 29 septembre du calendrier, c’est la Saint Michel, à savoir le saint patron, entre autres, des parachutistes français. Tout a commencé en 1944, lorsqu’un aumônier britannique remit des médailles à l’effigie de Saint Michel aux parachutistes du 2ème SAS, avant leur saut en Bretagne pour rejoindre la Résistance. L’année suivante, l’aumônier militaire Valin de la Vaissière propose formellement Saint Michel comme patron des parachutistes. Cette proposition est approuvée par le père Jego, aumônier du 3ème bataillon du 1er RCP. En 1948, c’est le père Jego, qui, au cours d’une messe restée dans les annales dans la cathédrale de Hanoï en Indochine, termina son sermon par « Et par Saint-Michel, vive les parachutistes ! » qui devint par la suite la conclusion traditionnelle des discours des chefs de régiments parachutistes. L’élection de Saint-Michel comme protecteur tombe sous le sens, étant donné que selon les récits bibliques de l’Apocalypse de Saint Jean, c’est lui qui est chargé d’écraser la révolte des anges, et descend du ciel, à la tête de ses milices, pour les combattre. On pense par exemple à la fresque d’Eugène Delacroix ornant le plafond de l’église Saint-Sulpice de Paris, qui représente Saint-Michel ailé terrassant le dragon, ou encore le tableau de Luca Giordano illustrant le saint dominant les anges renégats.
La Saint-Michel et sa signification dans l’histoire du parachutisme français
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29/09/2022