Le 24 août, une plaque a été dévoilée à Paris en mémoire de la Colonne Dronne, le premier détachement de la 2e DB à entrer dans Paris et à concrétiser sa libération, il y a 80 ans jour pour jour
A sa tête, le capitaine Raymond Dronne, vétéran des campagnes d’Afrique du Nord, sommé par Leclerc de rentrer dans Paris dès le 24 août. En son sein, une section de génie, deux sections d’infanterie portées par 10 half-tracks, et un peloton de 3 chars moyens. Parmi les 130 hommes de la Colonne, ceux de la 9è compagnie du 3/RMT, surnommée « La Nueve » car composée très majoritairement de républicains espagnols ayant vaillamment combattu Franco. Les autres soldats, essentiellement des français, mais aussi des antifascistes issus de toute l’Europe, des juifs pieds-noirs, et même un allemand.
La Colonne Dronne se fraiera un chemin dans Paris, atteindra la porte d’Italie à 20h45, puis l’Hôtel de Ville à 21h22, où elle est accueillie par les états-majors du CNR et du CPL. Quelques dizaines de minutes plus tard, arrêt à la préfecture de police, où ce sont les hauts responsables du pouvoir clandestin parisien nommés par de Gaulle, Parodi, Luizet et Chaban-Delmas, qui la reçoivent. A 22h15, le résistant Pierre Schaeffer appelle tous les curés de la capitale à faire sonner les cloches des églises. La journée du lendemain allait parachever la libération de la capitale de la France.
Il y a 80 ans avait lieu le Débarquement de Provence, nom de code Dragoon, anciennement Anvil.
Pour cette opération, du côté aéroporté, c’est la 1st Airborne Task Force, crée spécialement pour l’occasion, qui sera mobilisée, sous le commandement du Major General Robert T. Fredericks. Du côté britannique, c’est la 2nd Parachute Brigade qui est mobilisée, tandis que du côté américain, ce sont le 517th PRCT, le 1st Battalion 551st PIB, le 509th PIB et le 463rd Field Artillery. S’ajoutent à cela, pour ce qui est des planeurs, le 550th GIB. Les objectifs: une fois arrivés, couvrir l’arrivée des planeurs ; empêcher tout mouvement ennemi depuis le Muy et le Luc en direction des plages ; appuyer le débarquement de la 36th ID en prenant à revers les défenses ennemies de Fréjus. 9000 hommes issus des troupes aéroportées combattront au cours de cette opération, qui a permis aux Alliés de prendre l’Allemagne en tenaille, afin de faciliter la libération de la France.
A noter la présence, contrairement à la Normandie, d’un fort contingent français avec l’Armée B de Lattre de Tassigny, composée en majorité de soldats des colonies de la France.
A l’approche des commémorations du 79ème anniversaire du Débarquement, c’est ici que sont centralisées toutes les informations et liens relatifs aux divers évènements mis en place aussi bien par le musée, que par la mairie.
Les programmes des organismes liés au tourisme normand utiles pour vous organiser (bon nombre d’informations se recoupent d’un programme à l’autre évidemment):
Le président Woodrow Wilson délivrant son discours au Congrès, 2 avril 1917
Pourquoi les USA entrèrent-ils si tard dans la Première Guerre mondiale? Deux ans et demi après le début du conflit, il y a tout juste 106 ans, le 6 avril 1917, le congrès américain déclarait la guerre à l’Empire Allemand. Pour expliquer cette implication tardive, il faut en premier lieu remonter au XIXème siècle. Le 5ème président des Etats-Unis, James Monroe, prononce le 2 décembre 1823 un discours au Congrès qui établit une doctrine claire en matière de politique extérieure: les Amériques ne sont plus ouvertes à la colonisation ; toute intervention européenne dans la politique du continent sera considérée comme une menace à la paix ; les Etats-Unis ne s’engageront pas dans les affaires de l’Europe. C’était là l’affirmation d’une neutralité et d’un isolationnisme qui allaient caractériser la politique du pays jusqu’au début du XXème siècle. Cette doctrine allait leur permettre de récupérer certains Etats appartenant aux puissances Européennes, tels la Floride, le Texas, la Californie ou encore l’Arizona. En outre, plus tard, à la fin du XIXème siècle, le pays allait également lancer des opérations militaires et financières dans une multitude de pays d’Amérique Centrale et du Sud, une politique expansionniste et interventionniste que le président Theodore Roosevelt allait justifier grâce au « corollaire de la doctrine Monroe » qu’il exposera dans son discours du 6 décembre 1904 au Congrès. Ce corollaire polémique allait provoquer l’indignation de certains dirigeants européens, dont un certain Guillaume II, empereur d’Allemagne…
James Monroe, huile sur bois de Gilbert Stuart, National Gallery of Art, Washington DC
William Howard Thaft avait succédé à Franklin Roosevelt et avait exercé de 1909 à 1913. Lors des élections de 1912 cependant, Thaft, et Theodore Roosevelt, qui briguaient tous deux un second mandat, se virent défaits par Woodrow Wilson, qui devint le 28ème président du pays. Lors du début de la Grande Guerre, en 1914, fidèle à la doctrine Monroe, le pays déclara sa neutralité. Cependant, il ne resta pas sans rien faire: Wilson tenta d’organiser des négociations de pays entre les deux camps européens, initiative qui n’aboutit pas. Par ailleurs, de par leur neutralité, les Etats-Unis justifiaient ainsi la poursuite des relations commerciales aussi bien avec la Triple Entente, qu’avec la Quadruplice. C’était sans compter sur la réaction du Royaume-Uni, qui imposa rapidement un blocus naval à l’Allemagne pour stopper son ravitaillement. L’enchaînement se poursuivit avec l’engagement de la campagne sous-marine allemande, qui prit pour cible les routes commerciales alliées dans les mers autour des îles britanniques, et en Méditerranée. Ce qui devait arriver arriva: les sous-marins allemands finirent par couler plusieurs navires américains au début de l’année 1915, tandis qu’en mai de la même année, le torpillage du RMS Lusitania, un paquebot transatlantique britannique qui transportait entre autres, 125 américains, causa un fort émoi. Wilson s’éleva contre ce drame et exigea que cela ne se reproduise pas. Cet évènement allait lancer les préparations du pays à une potentielle entrée en guerre future. En mars 1916, le torpillage du SS Sussex, sous drapeau français, par les forces allemandes, prompta Wilson à obtenir d’eux un serment de guerre sous-marine sous restriction. Mais il n’allait pas être respecté longtemps…
RMS Lusitania, Library of Congress
Sous-marin U-boot allemande U14, Library of Congress
La population multiethnique des Etats-Unis comptait de nombreux citoyens originaires des pays belligérants, et avait exprimé au début de la guerre son souhait de rester neutre vis-à-vis des évènements qui se déroulaient outre-Atlantique. Mais peu à peu, ce souhait de neutralité commençait à s’effriter, justement à cause du fait que les allemands reprochaient au pays de ne pas vraiment l’être! En effet, le réseau d’espionnage dirigé par Franz von Rintelen lança plusieurs opérations de sabotage sur le territoire américain, afin d’enrayer l’acheminement de ressources aux pays de l’Entente. La plus notable se produisit le 30 juillet 1916, à Jersey City, New Jersey. Là-bas s’y trouvait une petite île, la Black Tom, qui servait de dépôt au port de New York, dans lequel étaient stockés les wagons de fournitures (munitions, explosifs) à destination des pays européens en guerre. Les agents de von Rintelen y placèrent des bombes incendiaires à retardement, dites « crayon », dont la détonation a provoqué une explosion d’environ 5,5 sur l’échelle de Richter! Dans un rayon de 40km, les vitres furent brisées ; plusieurs personnes furent tuées et de nombreuses blessées ; le souffle de l’explosion atteignit même la Statue de la Liberté, dont une centaine de rivets sautèrent. La visite du bras et de la torche du monument furent immédiatement interdites, et l’accès à la Liberty Island clos pour 10 jours. Cet attentat, tout comme l’explosion de l’usine de munitions, destinées à la Russie, de Lyndhurst le 11 janvier 1917, contribuèrent au glissement de l’opinion du peuple américain quant à sa neutralité dans le conflit.
Une partie du site de Black Tom suite à l’explosion, US Signal Corps
La prise en compte de la volonté de neutralité du peuple américain était un enjeu électoral crucial pour les élections présidentielles de 1916, que Woodrow Wilson remporta, s’y étant jusqu’alors conformé. En dépit des conséquences des torpillages de la guerre sous-marine, le pays restait neutre. Mais Wilson, maintenant réélu, avait plus de liberté pour des initiatives guerrières. Et en effet, l’année 1917 allait marquer un tournant dans l’histoire du pays à plus d’un titre. En janvier, les services d’espionnage britanniques de la Room 40 interceptent une communication codée entre le ministre des affaires étrangères allemand, Arthur Zimmerman, et l’ambassadeur allemand au Mexique, Heinrich von Eckhardt, connue sous le nom du Télégramme Zimmerman. Dans cette missive secrète, le premier ordonnait au second de proposer une alliance avec le Mexique, dans l’éventualité où les Etats-Unis rejoignent le conflit, alliance qui se solderait par la récupération par le Mexique des Etats du Texas, de l’Arizona et du Nouveau-Mexique. Les allemands se proposaient de financer l’effort de guerre mexicain pour ce faire. Ils suggéraient de plus au président mexicain de prendre la liberté d’inviter le Japon au même type d’accord. Bien évidemment, les britanniques transmirent la communication aux Etats-Unis, tout en appuyant bien sur le danger que cela représentait. C’était un pas – de géant – de plus vers la déclaration de guerre…
Le télégramme originalLe télégramme décrypté
Zimmerman, dans son télégramme, avait spécifié dès le début l’intention de l’Allemagne de reprendre la guerre sous-marine sans restriction le 1er février 1917, ce qui aurait très probablement pour effet de forcer les Etats-Unis à leur déclarer la guerre. La proposition d’alliance au Mexique était donc autant justifiée que nécessaire pour eux. Mais le pays est face à une guerre civile, ne pouvait pas espérer tenir tête à son voisin, et ne pouvait pas faire entièrement confiance à la promesse de financement. Woodrow Wilson reçut le télégramme de la part des britanniques le 23 février 1917, 23 jours après la reprise de la guerre sous-marine allemande, qui allait en mars couler 5 navires américains dans l’Atlantique Nord, et pouvait devenir problématique pour l’approvisionnement du Royaume-Uni. Face à cette menace vis-à-vis de ses liens commerciaux avec la Triple Entente, et l’outrage du télégramme, Wilson devait agir. Il informe rapidement la presse du contenu du télégramme, qui se charge de diffuser à l’opinion publique. S’ensuivit forcément un émoi général, qui marqua un changement d’opinion définitif de la part du peuple américain quant à l’implication du pays dans la guerre. Il lui était en effet impossible de rester impassible face aux initiatives allemandes, mais au nombre de victimes ahurissants en Europe, aux exactions commises en Belgique… Si bien que lorsque le président Wilson se présenta pour une séance spéciale au Congrès, le 2 avril 1917, et qu’il avança la déclaration de guerre, qui serait « une guerre pour mettre fins à la guerre », une responsabilité morale du pays, le soutien fut total. La déclaration de guerre fut officialisée le 6 avril.
On pourrait encore dire mille et unes choses sur cette entrée en guerre, et la suite de ces évènements, mais Dominique François en parlera mieux que nous. C’est le 28 avril, à 20h, au musée, que l’historien et auteur abordera le rôle de ce Corps Expéditionnaire dans le conflit, pour une conférence qui s’annonce passionnante!
Le siège de Bastogne s’est déroulé dans des conditions épouvantables à tous points de vue: Les troupes américaines étaient complètement encerclées par une immense armée allemande, et devaient y faire face dans un rapport de proportion d’1 contre 5 ; ces mêmes troupes manquaient cruellement d’équipement d’hiver, de fournitures médicales ; enfin c’était l’hiver le plus cruel de l’histoire récente de la région, et la météo a temporairement rendu impossible tout ravitaillement aérien des assiégés. Suite à la décision du commandant du XL VII Panzer Corps, le général von Lüttwitz, d’encercler la ville depuis le sud et le sud-ouest, et l’exécution de cet ordre durant la nuit du 20 au 21, les 7 routes menant à la ville furent totalement bloquées par les forces allemandes à midi le 21 décembre, créant véritablement la situation de siège. Une jeune infirmière du nom d’Augusta Chiwy avait pourtant tout juste eu le temps de pénétrer dans Bastogne avant la coupure des axes routiers. La jeune femme, née au Congo belge d’une mère noire et d’un père blanc vétérinaire de Bastogne, où elle vécut à partir de ses 9 ans, était devenue infirmière en 1943 et ce en dépit du racisme notoire en Belgique à cette époque. Elle travaillait depuis dans un hôpital de Leuven, à environ 140km de Bastogne. Elle avait entrepris de revenir à Bastogne voir son père pour Noël et était arrivée le 20 décembre. Le lendemain, l’infirmière Renée Lemaire se porta volontaire à un des hôpitaux de campagne de la ville. Cet hôpital, dirigé par le médecin John Prior, recevait déjà des soldats américains terriblement blessés. Lemaire informa Prior de la présence d’une autre infirmière, Chiwy, en ville. Prior n’hésita pas une seconde et alla voir la famille qui se cachait dans son sous-sol afin de demander à Augusta son aide, ce qu’elle accepta sur le champ. Certains soldats eurent des objections à être traités par une infirmière noire, à quoi Prior rétorqua qu’ils pouvaient tout aussi bien rejoindre les cadavres gelés dehors. Chiwy se distingua par son courage, s’occupant des cas les plus graves, et allant jusqu’à aller chercher les blessés dehors, bravant le feu ennemi. Le 24 décembre, tandis que Prior, quelques-uns de ses hommes, et Chiwy partageaient une rapide coupe de champagne afin de marquer la date dans un immeuble adjacent, une bombe explosa dans l’appartement qui servait d’hôpital, tuant 20 soldats blessés, et l’infirmière Renée Lemaire. Augusta Chiwy redoubla d’efforts pour compenser le décès de Lemaire jusqu’à la fin du siège de la ville. Ce n’est que 65 ans après, que l’histoire d’Augusta Chiwy fut connue. L’historien Martin King, spécialisé dans la Bataille des Ardennes, parvint à remonter sa trace, et s’entretenir avec elle. Elle fut faite Chevalier de l’Ordre de la Couronne en 2011 par le ministre de la défense belge, et reçut la même année le Civilian Award for Humanitarian Service de l’US Army.
Augusta Chiwy en 1943
Augusta Chiwy lors de la cérémonie de l’ordre de la couronne en 2011
Le Kampfgruppe Peiper était une féroce unité blindée composée notamment de 5000 SS Panzer Grenadiers, 40 Mark V Panther tanks, 40 Mark IV Panzer tanks, 15 Jagdpanzer IV tank destroyers, 42 tanks King Tiger, 5 canons anti-aériens 12 20mm, au-delà de ses troupes d’infanterie. A sa tête, le Waffen SS Joachim Peiper, officier supérieur de la 1ère Panzer Division SS Leibstandarte Adolf Hilter. Cette unité est responsable du Massacre de Malmedy (la ville la plus proche du lieu du crime), qui s’est déroulé le 17 décembre 1944 au carrefour de Baugnez en Belgique. L’avant-garde de Peiper ouvre le feu sur un convoi américain d’une trentaine de véhicules traversant la zone, et l’immobilise complètement, étant donné qu’il est totalement dépourvu d’armes lourdes. Ils se rendent rapidement, et les allemands les regroupent dans une prairie, après quoi, pour une raison encore à ce jour incertaine (les rapports allemands et américains ne concordent pas), ils ouvrent le feu et abattent un grand nombre soldats américains, considérés comme prisonniers de guerre. Dans le chaos, certains autres parviennent à s’enfuir. S’ensuit une traque impitoyable qui laissera au final 84 morts, et 43 survivants, qui réussissent à rejoindre leurs lignes, à Malmedy. Ce crime de guerre, ainsi que le reste des exactions du Kampfgruppe Peiper, qui avait déjà et a continué par la suite commettre des crimes de guerre dans les Ardennes, a été jugé par le tribunal militaire de Dachau en 1946. C’est le seul massacre de cette ampleur perpétré sur les troupes américaines en Europe durant le conflit. Photo°1: Kampfgruppe Peiper avançant sur Malmedy. Crédit: United States Army in World War II. European Theater of Operations. The Ardennes: Battle of the Bulge Cole, H. 1964, p. 262. Photo n°2: Mémorial à Baugnez, près de Malmedy. Chacune des pierres noires rectangulaires insérées dans le mur porte le nom d’une victime. Crédit: American Legion.
United States Army in World War II – The Ardennes ; Cole, H. p. 262.
Le départ des troupes aéroportées pour les Ardennes en décembre 1944
Le départ des troupes aéroportées pour les Ardennes en décembre 1944
Batailles
16/12/2022
Au lendemain du début de la Bataille des Ardennes, le 17 décembre au soir, le général Eisenhower prend la décision d’envoyer les 82è et 101è Airborne Divisions (qui étaient en réserve à Reims) dans les Ardennes pour renforcer les troupes américaines. Puisque la 82è était restée plus longtemps en réserve, elle était mieux rééquipée, et partit en première de Mourmelon, tandis que la 101è partit dans l’après-midi du 18. A cause des conditions météorologiques peu clémentes, entre grésil et la bruine, le saut en parachute était exclu. Les hommes sont donc montés à bord de camions de transport pour se rendre aux endroits qui leur étaient assignés. Tandis que la 82è était dispatchée dans la face nord des Ardennes, près d’Elsenborn Ridge, pour bloquer l’avance dangereuse de Joachim Peiper en direction de Werbomont, la 101è, elle, se dirigeait vers Bastognes. La division allait être arrivée au complet au petit matin du 20 décembre, un timing particulièrement providentiel en rétrospective !
Soldats d’infanterie américains s’abritant du feu ennemi durant la bataille de Heartbreak Crossroads, dans le sbois de Krinkelter, le 14 décembre 1944. Celle-ci allait donner lieu ensuite à la bataille d’Elsenborn Ridge
Décès des vétérans Tom Rice et Forrest Huffstetler
Décès des vétérans Tom Rice et Forrest Huffstetler
Actualités
17/11/2022
Nous venons d’apprendre le décès de Tom Rice, ancien Staff Sergeant de la Compagnie C du 501th PIR de la 101ème Airborne, cette nuit, à l’âge de 101 ans. Nous nous rappelons encore de son saut en parachute au-dessus de Carentan en juin 2019. Le voici sur la première photo, en compagnie d’Henri-Jean Renaud, le fils d’Alexandre Renaud, en 2019 à Sainte-Mère-Eglise. Par ailleurs, 19 octobre dernier nous quittait le vétéran Forrest « Huff » Huffstetler, à l’âge de 98 ans. Engagé très tôt dans la 82ème Airborne Division, il sera déployé en Sicile et à Salerne, avant de participer au Jour-J avec ses camarades de la Compagnie H, 3è Bataillon, 505th PIR, en tant que PFC. Il atterrit à 2h du matin sur la Drop Zone O de Sainte-Mère-Eglise, et aura l’occasion de se battre aux côtés du Lieutenant-Colonel Edward Krause, et assistera au moment où Krause déclara le village libéré et y hissa le drapeau américain. Voici une photo de M. Huffstetler (à gauche) en compagnie de son collègue vétéran de la 82ème Airborne, Joseph Morettini de la Compagnie E du 508th PIR, décédé pour sa part en 2020. Les deux hommes se trouvaient à l’Airborne Museum pour les commémorations du 6 juin 2019, et assistaient là à la cérémonie des 50 ans du décès du général Eisenhower. Puissent-ils tous les trois reposer en paix.
Projet de jumelage entre Metropolis, ville natale de John Steele, et Sainte-Mère-Eglise
Projet de jumelage entre Metropolis, ville natale de John Steele, et Sainte-Mère-Eglise
Actualités
14/11/2022
Il y a des coïncidences qui sont si cohérentes et sensées qu’elles en deviennent presque incongrues. Prenons par exemple le fait que John Steele, l’un des symboles du Débarquement aéroporté à Sainte-Mère-Eglise, soit né dans la ville de l’Etat de l’Illinois Metropolis, une ville qui 60 ans après la naissance du parachutiste, en 1972 donc, allait officiellement devenir la « ville natale de Superman », le « Man of Steel » (d’après le nom que la ville porte dans le comics). Quelques 50 ans plus tard, en 2022, un autre lien est sur le point de s’établir. Le maire de Sainte-Mère-Eglise a été contacté par une habitante de cette ville de Metropolis, Vicki Mayhall, qui a pour projet de mettre en place un jumelage entre les deux villes. Les discussions sont déjà bien avancées et nul doute que cela sera officialisé rapidement. Mme Mayahll a également contacté l’Airborne Museum à propos d’un second projet, l’édification d’une statue de John Steele à Metropolis. Non, elle ne sera pas en acier, mais en bronze, ce qui ne dénaturera pas pour autant l’intégrité du projet! Sainte-Mère-Eglise attend donc avec impatience la concrétisation de ces projets. La première étape en a été réalisée ce vendredi 11 novembre, avec l’installation d’un panneau en hommage à Steele à l’entrée de la ville de Metropolis. Sur la dernière photo se trouvent les membres du comité du projet avec les membres de la famille de Mr. Steele. Vous trouverez en commentaire le lien vers la page du projet, qui indique notamment où transmettre les donations.
Les membres du comité du projet avec les membres de la famille de John Steele
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